Le globe se recroqueville, ce serait bien si l'heure tournée un peu plus vite. Pour le moment les minutes se tordent, tendre. Il ferait bon de se sentir libre, de se sentir loin. Il est l'heure de dormir. On fond du lit, à écouter Bat For Lashes,avoir beaucoup trop chaud sous cette couverture et cette couette. Mais quand même, se sentir bien dans un cocon quasi maternel. Le coeur bat dans une douce mélodie. Il est temps du rêve, l'exact rêve. Le temps de l'instant.
Il y a ces rêves qui murmurent des histoires qui sont un peu comme le vent qui refroidie les oreilles. Ces étendues de mer lorsque l'on colle le coquillage contre l'oreille — écoute, maman, écoute, il y a la mer à l'intérieur. Un bout de mer, un bras de mer. L'étendue céleste, c'est le globe terrestre : on y saute ? A pieds joints les mains liées l'envie, oui, fraîche l'eau.
Oui, les minutes, sur la pendule, se tordent.
Il y a ces lèvres qui murmurent des histoires qui sont un peu comme le vent. un saut, un autre, c'est une harmonie. Sans majuscule, avec le sourire doux. Il y a cette lèvre. Cette jolie blonde qui ne se trouve pas jolie. Hors saison. Hors débat. La lumière tamisée, s'imaginant regarder l'immense langue de la Tamise. Après tout, après la Seine, ce serait une nouvelle histoire. Une autre pièce, pleine d'autre part dans une maison qui serait un peu l'univers juste dans un oeil ou deux. une galaxie dans le souffle. Et puis des histoires et des poches immenses pour les retenir.
Cette jolie blonde qui ne se trouve pas jolie. En fin de compte, on veut toujours accélérer le temps, puis le retenir une fois qu'on trouve quelqu'un à regarder, à ressentir. Calé au fond du lit, à écouter n'importe quelle musique, pour ce que ça importe tant qu'on entend la voix, le rire — oui, de cette jolie blonde qui ne se trouve pas jolie.
Il faut dire que l'on en a fait du chemin, immobile. Les heures se tordent, mais je me colle à toi. Je me sens bien, juste, là.
Il y a ces rêves qui murmurent des histoires qui sont un peu comme le vent qui refroidie les oreilles. Ces étendues de mer lorsque l'on colle le coquillage contre l'oreille — écoute, maman, écoute, il y a la mer à l'intérieur. Un bout de mer, un bras de mer. L'étendue céleste, c'est le globe terrestre : on y saute ? A pieds joints les mains liées l'envie, oui, fraîche l'eau.
Oui, les minutes, sur la pendule, se tordent.
Il y a ces lèvres qui murmurent des histoires qui sont un peu comme le vent. un saut, un autre, c'est une harmonie. Sans majuscule, avec le sourire doux. Il y a cette lèvre. Cette jolie blonde qui ne se trouve pas jolie. Hors saison. Hors débat. La lumière tamisée, s'imaginant regarder l'immense langue de la Tamise. Après tout, après la Seine, ce serait une nouvelle histoire. Une autre pièce, pleine d'autre part dans une maison qui serait un peu l'univers juste dans un oeil ou deux. une galaxie dans le souffle. Et puis des histoires et des poches immenses pour les retenir.
Cette jolie blonde qui ne se trouve pas jolie. En fin de compte, on veut toujours accélérer le temps, puis le retenir une fois qu'on trouve quelqu'un à regarder, à ressentir. Calé au fond du lit, à écouter n'importe quelle musique, pour ce que ça importe tant qu'on entend la voix, le rire — oui, de cette jolie blonde qui ne se trouve pas jolie.
Il faut dire que l'on en a fait du chemin, immobile. Les heures se tordent, mais je me colle à toi. Je me sens bien, juste, là.