Long is the night.

16/11/2010 (20:53)

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Qu'est ce qu'on écrit, au dos des cartes postales ?

Mondes //s

15/11/2010 (22:59)

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J'écoute l'hiver sonner creux, 10h30 du mat. J'écoute les mots être mal placés, tombant en fin de phrase. Et les couleurs s'estompent.
Plonger dans l'eau, même si c'est gelé. Ecouter les cuivres teinter, rapper en yaourt sur jay-z, rapper oxmo de tête. Tête à tête avec l'océan. Ronde et jeu d'enfant. Dedans, dehors, de tout de n'importe quoi ?
Les vagues balancent, et rythment ma vie sans orage. Tout a coup, le ciel se fissure, et toute l'eau tombe sur notre tête. Des mots collés un à l'autre, de l'encre qui coule et des mots qui bavent. est ce que la vie est un mot juste ? Rayonnante question, trouble idée. Et dans les parcs ramasser les pâquerettes pour un bouquet de gosse. Septembre est enterré, octobre creuse sa tombe. Le temps est un salaud.

Bruxelles, Midi.

14/11/2010 (11:07)

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Birdy,



J'ai accroché au mur, nos incandescentes illusions. Perdus quelques part dans cette route, sûrement retrouvés nous nous sommes. Nous + nous combien égale ? Il était temps venteux, il était désir de vivre tempête lorsque les images de toi nue me sont arrivées. C'était un jour gris de toute manière et ta peau blanche dans ma tête ; c'était du noir et du blanc teinté de gris. Un panorama vif et brûlant. Chaud sans doute.
Alors que les mots saute-moutonnent sur mes rêves, j'imagine une vie parallèle. Alors piqué au vif, élan du coeur, symphonie furieuse. Nos cheveux sous la pluie. Nos mains enlacées, sans cesses : devenues calleuses de se serrer. Gerçures en bout de phrase, vide autour de la tête. Ballon à l'hélium et rien d'autre. Saute-moutonner encore encore toujours.
J'ai vidé toutes mes boîtes à mots pour une tapisserie verbale. j'ai tout vidé. Et j'ai respiré à nouveaux. Je n'aime toujours pas la poésie. J'ai toujours un souffle au coeur. Mal dégrossi, craquant de tous côtés. Je relis tous ces post-it qui font constellation, qui font tambour battant. Qui fondent dans mes mains, dans ma tête et dans mon coeur. Voilage pour pudeur. Voilage sur ton corps nu d'automne. Juillet s'est cassé une jambe dans l'escalier et boiteux il s'est éloigné. Le déclencheur, l'élément, de l'appareil photo. le bruit trop doux pour être vrai. Ta main sur moi.
Et des constellations embouties, papier jaune autocollant, bleu, vert, ocre. D'oiseaux en bateaux, jusqu'où peut planer l'amour ? Avant la chute libre. Et ouvrir nos parapluies, pour éviter la chute finalement. Même si les parapluies c'est pour les filles. Je ne veux pas m'enfoncer sans toi. Je ne veux pas quitter ton giron. Et tes regards immenses de chien et loup. Tes regards immenses à se noyer.

Et te dire que je t'aime, reine. 
A.

Je n'aime pas Verlaine.

13/11/2010 (22:48)

Repose en paix, génération sacrifiée.

Ecrit sur un mur, à la vitesse de la lumière l'hiver. Et couché fissa dans un lit : y retrouver le soleil de 17h30 ; râle et dernière réjouissance.
Repose en paix, soleil de mai. L'hiver n'est pas là, l'hiver a le moral dans les chaussettes ; chemisettes. Mi novembre, yeux d'ambre, le feu aux joues, l'envie bravache, la parade immense :" trompette ! trompette". Et tambour battant, en bas de page "lu et approuvé", testament sans vers, testament quand même. Mélodie du bonheur, volant sans direction. Violons pour la rime, violent pour le rythme. Et choisir des mots comme des cartes, y lire l'avenir. Piocher dans l'air des odeurs du temps. Et perdre, forcément perdre. Le jour, l'heure.
Que le sol tremble avec les basses, tant pis pour les prophètes perdus, les poètes retrouvés. Et les amant, amantes. peau amande, yeux ronds. Tant pis pour les prophètes. Et que dure l'ennui, que dure les levers de soleil, que dure les airs hispaniques. Après tout, Attitude hache ses paroles. Alors la machine s'emballe.
L'heure est à la relecture, et tant pis pour le sens. L'axe paradigmatique et les airs d'opérettes. J'écris, sur l'autoroute de nos désirs. Tant pis pour le sens. J'aimerais trouver des mots beaux comme tes yeux.

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Valse.

10/11/2010 (23:39)

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Lettre Percée,
Jéricho — 23h20

Du réveil chaotique à l'absence d'envie, à tout moment de travailler vraiment. D'un bout à l'autre d'une journée qui ne semble plus vouloir s'achever. bientôt minuit, et combien de rire ? Combien de fois à regarder l'heure, avec l'espoir que le cours se termine. A tourner rond, à traîner, le regard en l'air. Ciel gris aujourd'hui. Et pluie. Partager le parapluie trop petit de Violette parce qu'elle ne veut pas que je me trempe. Rire aux blagues, à toutes les blagues. Être bien, je pense, tout simplement. Tant pis pour les cernes. Tant pis pour les histoires des uns des autres. Être bien, ce n'est pas une mince affaire. Je ne sais pas, si il faut être aveugle pour ça, je ne pense pas.
J'ai sorti du papier tout blanc, et je n'ai pas voulu écrire dessus. il y avait cet oral qui maintenant  est passé. En anglais. les questions de la prof était tirées par les cheveux. J'ai attendu que l'heure tourne. j'ai attendu qu'il fasse froid. Et à la pause, il faisait déjà nuit. Plus tard, demain, il y aura le lever de soleil, et sans doute une journée ressemblant à celle ci encore. J'ai oublié l'ennui, depuis que je sors de chez moi. j'ai oublié cette carapace horrible. J'ai oublié d'écrire sur moi aussi. mais j'essaie de me rattraper. Je chute, quelque part, je chute, dans cet oubli.Dans cette adoption d'attitudes saugrenues.Je tombe. Et j'aimerais atterrir dans un endroit chaud, chaud comme tes bras.
Alors que les doigts de mon père courent sur le manche de la guitare, je souris. Alors que plus tard, j'écoute un morceau encore et encore dans ma chambre avec l'envie de savoir comment ça fait de chanter ses sentiments ; je pense à toi. J'ai déchiré des vieux textes que je n'ai jamais aimé mais que je gardais ne sachant qu'en faire. J'ai laissé la vie triompher pour une fois sur ces histoires. Et je ne fume pas non, pourtant on pourrait le croire.
Maintenant, mon lit m'accueille, j'ai les yeux qui se ferment, la tête qui tourne un peu : le vin. Et j'essaye de trouver sur quel bout de ficelle on tire pour que tout vienne. Pour que tout se démêle, et qu'enfin je puisse voir la mosaïque. Le tableau, un tableau sans couleur.Et ton sourire : monochrome aux mille facettes — couleur arc-en-ciel.

Il ne reste plus qu'à signer, je crois que je ne sais plus dire. Il ne reste plus, qu'à fermer cette parenthèse. peut-être que je sais faire, ça, écrire et ne rien inventer.
 

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