Lettre Percée,
Jéricho — 23h20
Jéricho — 23h20
Du réveil chaotique à l'absence d'envie, à tout moment de travailler vraiment. D'un bout à l'autre d'une journée qui ne semble plus vouloir s'achever. bientôt minuit, et combien de rire ? Combien de fois à regarder l'heure, avec l'espoir que le cours se termine. A tourner rond, à traîner, le regard en l'air. Ciel gris aujourd'hui. Et pluie. Partager le parapluie trop petit de Violette parce qu'elle ne veut pas que je me trempe. Rire aux blagues, à toutes les blagues. Être bien, je pense, tout simplement. Tant pis pour les cernes. Tant pis pour les histoires des uns des autres. Être bien, ce n'est pas une mince affaire. Je ne sais pas, si il faut être aveugle pour ça, je ne pense pas.
J'ai sorti du papier tout blanc, et je n'ai pas voulu écrire dessus. il y avait cet oral qui maintenant est passé. En anglais. les questions de la prof était tirées par les cheveux. J'ai attendu que l'heure tourne. j'ai attendu qu'il fasse froid. Et à la pause, il faisait déjà nuit. Plus tard, demain, il y aura le lever de soleil, et sans doute une journée ressemblant à celle ci encore. J'ai oublié l'ennui, depuis que je sors de chez moi. j'ai oublié cette carapace horrible. J'ai oublié d'écrire sur moi aussi. mais j'essaie de me rattraper. Je chute, quelque part, je chute, dans cet oubli.Dans cette adoption d'attitudes saugrenues.Je tombe. Et j'aimerais atterrir dans un endroit chaud, chaud comme tes bras.
Alors que les doigts de mon père courent sur le manche de la guitare, je souris. Alors que plus tard, j'écoute un morceau encore et encore dans ma chambre avec l'envie de savoir comment ça fait de chanter ses sentiments ; je pense à toi. J'ai déchiré des vieux textes que je n'ai jamais aimé mais que je gardais ne sachant qu'en faire. J'ai laissé la vie triompher pour une fois sur ces histoires. Et je ne fume pas non, pourtant on pourrait le croire.
Maintenant, mon lit m'accueille, j'ai les yeux qui se ferment, la tête qui tourne un peu : le vin. Et j'essaye de trouver sur quel bout de ficelle on tire pour que tout vienne. Pour que tout se démêle, et qu'enfin je puisse voir la mosaïque. Le tableau, un tableau sans couleur.Et ton sourire : monochrome aux mille facettes — couleur arc-en-ciel.
Il ne reste plus qu'à signer, je crois que je ne sais plus dire. Il ne reste plus, qu'à fermer cette parenthèse. peut-être que je sais faire, ça, écrire et ne rien inventer.
J'ai sorti du papier tout blanc, et je n'ai pas voulu écrire dessus. il y avait cet oral qui maintenant est passé. En anglais. les questions de la prof était tirées par les cheveux. J'ai attendu que l'heure tourne. j'ai attendu qu'il fasse froid. Et à la pause, il faisait déjà nuit. Plus tard, demain, il y aura le lever de soleil, et sans doute une journée ressemblant à celle ci encore. J'ai oublié l'ennui, depuis que je sors de chez moi. j'ai oublié cette carapace horrible. J'ai oublié d'écrire sur moi aussi. mais j'essaie de me rattraper. Je chute, quelque part, je chute, dans cet oubli.Dans cette adoption d'attitudes saugrenues.Je tombe. Et j'aimerais atterrir dans un endroit chaud, chaud comme tes bras.
Alors que les doigts de mon père courent sur le manche de la guitare, je souris. Alors que plus tard, j'écoute un morceau encore et encore dans ma chambre avec l'envie de savoir comment ça fait de chanter ses sentiments ; je pense à toi. J'ai déchiré des vieux textes que je n'ai jamais aimé mais que je gardais ne sachant qu'en faire. J'ai laissé la vie triompher pour une fois sur ces histoires. Et je ne fume pas non, pourtant on pourrait le croire.
Maintenant, mon lit m'accueille, j'ai les yeux qui se ferment, la tête qui tourne un peu : le vin. Et j'essaye de trouver sur quel bout de ficelle on tire pour que tout vienne. Pour que tout se démêle, et qu'enfin je puisse voir la mosaïque. Le tableau, un tableau sans couleur.Et ton sourire : monochrome aux mille facettes — couleur arc-en-ciel.
Il ne reste plus qu'à signer, je crois que je ne sais plus dire. Il ne reste plus, qu'à fermer cette parenthèse. peut-être que je sais faire, ça, écrire et ne rien inventer.