Je bois un café, dans le café de la gare. Les gens s'activent. Qu'ils aillent se faire foutre. Je me demande si ce sera toi qui ramassera le mot. J'en sais rien. De toute façon, toi ou un autre, j'en ai rien à foutre, j'ai juste envie... Envie.
L'immobilisme sexuel me ronge. Les gens ne s'accrochent pas dans mon paysage, tractant leur vie, la poussant parfois sur des chariots. Ils ne s'arrêtent pas, ils sont sur leurs rails aussi. J'ai envie de leur dire que j'existe. J'aimerais que ce soit toi qui ais ce mot. J'aimerais attirer l'attention, je ne peux rien faire, bloqué entre mon noisette de 8h et mon espresso de 10h. Je m'en fous si c'est toi ou un autre. J'ai juste envie de quelque chose de fort, et de doux. Le genre de chose que l'on n'avoue pas ensuite. Tu sais, des mots un peu vulgaire à susurrer dans l'oreille. L'amour aveugle, puisque à l'aveuglette. J'ai envie de te sentir, sentir tes mains. Je suis vide de t'attendre, je ne sais pas qui tu es. Les espresso sont trop court, me coupent le sommeil, me donnent envie, des envies.
Allez quoi, ramasse ce mot, appelle moi. Je t'attends.
Je traine.
L'immobilisme sexuel me ronge. Les gens ne s'accrochent pas dans mon paysage, tractant leur vie, la poussant parfois sur des chariots. Ils ne s'arrêtent pas, ils sont sur leurs rails aussi. J'ai envie de leur dire que j'existe. J'aimerais que ce soit toi qui ais ce mot. J'aimerais attirer l'attention, je ne peux rien faire, bloqué entre mon noisette de 8h et mon espresso de 10h. Je m'en fous si c'est toi ou un autre. J'ai juste envie de quelque chose de fort, et de doux. Le genre de chose que l'on n'avoue pas ensuite. Tu sais, des mots un peu vulgaire à susurrer dans l'oreille. L'amour aveugle, puisque à l'aveuglette. J'ai envie de te sentir, sentir tes mains. Je suis vide de t'attendre, je ne sais pas qui tu es. Les espresso sont trop court, me coupent le sommeil, me donnent envie, des envies.
Allez quoi, ramasse ce mot, appelle moi. Je t'attends.
Je traine.